Figueres 2017.
Lewis Charlie Mamani Cari (1982) a pris le pseudo de Deyvi FRANCO pour exercer sa passion du trapèze. Passion mise en oeuvre dès l'âge de seize ans. S'il a surtout travaillé dans les cirques du Pérou, son pays, ce fils du soleil a réellement les traits physiques de l'Inca, tels qu'on peut les imaginer d'après l'iconographie de l'époque. Il en a aussi la vitalité et l'audace. Le trapèze est source de fulgurance et d'intrépidité, ce que l'on ressent tout à fait en le regardant, malgré la longe dans la seconde partie de son numéro.
Je ne saurais trop dire si c'est un numéro de haut niveau (derrière le viseur, on voit tout agrandi mais on n'a pas le temps d'apprécier). Cela m'a semblé un peu brouillon dans la montée en puissance des performances. Cependant, je lui ai trouvé un énorme charisme.
Merci à Yacob Labouilh, du Cirque de Biélorussie, de lui avoir octroyé son prix. Il ne méritait pas de repartir bredouille.
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