lundi 27 février 2017

Gino VALENTINO (photos de Yvon Kervinio)

A Figueres 2017.
Gino VALENTINO (1987) est Chilien. Son domaine, c'était plutôt la rue pour les défis de break-dance. Contorsionniste et disloqué, il a participé aux émissions de télévision qui révèlent le talent des jeunes. En 2013, il est engagé avec un partenaire par le grand cirque chilien, celui du clown Pastelito.
Aujourd'hui, il continue en solo d'y travailler.
Nous avons assisté à de belles figures s'enchaînant très rapidement les unes aux autres, ce qui, aux dires de connaisseurs, n'est pas facile ni fréquent. Une technique parfaite n'est sans doute pas suffisante. Une dimension artistique ou peut-être une mise en scène plus élaborée le feraient remarquer davantage. En tout cas un personnage chaleureux.





Marco Antonio PENAGOS (photos de Yvon Kervinio)

Après le festival, on a surtout tendance à parler des artistes récompensés. N'oublions pas ceux qui n'ont rien reçu ! N'oublions pas non plus que s'ils ont participé c'est que "le sélectionneur" leur a trouvé des qualités. Et ils en ont.
Marco Antonio PENAGOS (1992) est Mexicain. Il a d'ailleurs surtout travaillé dans les cirques de son pays. 
On ne voit pas souvent d'hommes présenter un numéro de houla houp. Il y en a eu cependant (Anton Monastirsky ou David Piedra). Les figures du houla houp sont généralement semblables. Elles nécessitent une grande souplesse du corps . Les différences entre les artistes sont la vitesse d'exécution et parfois le nombre de cerceaux (compétition relevée dans le Guinness Book). Ensuite, c'est la chorégraphie éventuelle et les vêtements ou leur absence qui créent l'originalité.
Les photos connues de ce jeune homme le présentent vêtu d'un pantalon et d'un gilet de soirée, pourrait-on dire. Et le voilà sur scène, à Figueres, dans un équipement étrange que vous pourrez apprécier sur les photos (perruque bleue et oreilles en pointe).
Sur le plan technique, il n'y a eu rien à redire de sa performance.Tout s'est parfaitement déroulé, avec pour terminer le numéro une ascension avec des cerceaux enflammés. Vraisemblablement, on ne peut faire davantage avec les cerceaux.
Est-ce ce personnage un peu hybride qui n'a pas plu aux jurys ?
Marc-Antoine est passé un peu à côté, dans ce grand festival qui est surtout une belle vitrine pour se faire remarquer. Il serait intéressant de savoir si le personnage qu'il a créé va perdurer.